Ce soir-la, il avait plu abondamment. Les rivières et les ruisseaux en crue avaient envahi les rivages et englouti les champs. les villages et les marais inondés transpiraient comme le feraient les buffles du nez. L'air était visiblement lourd en tout grelottait sous le froid engourdissant. Les sentiers de quartiers boueux et d'habitude gorgés d'ordures avaient été curés par des ruissellement et finalement charriées vers le fleuve ou le lac......
Les habitants du sol et de brousse en liesse se mirent à faire la nouba. Ils chantaient à tue-tete. On entendait leurs cris partout dans les bois, dans les boues, dans les eaux. |